Une consommation complexe |
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Une consommation complexe.Consommer de la nicotine devient rapidement une dépendance complexe . Tout le monde en connait les risques et cette connaissance ainsi que les exemples morbides que l'on peut rencontrer autour de nous ne déclenchent pas simplement l'arrêt de la consommation. Les paradoxes de consommation sont multiples : Fumer stimule mais certaines personnes fument avant de dormir, simplement parce que le plaisir déstresse et que le stress est beaucoup plus insomniant qu'une cigarette. Le plaisir engendré par la nicotine fait baisser le niveau de stress et aide à l'endormissement. Souvent lorsqu'une personne a de très gros problèmes, elle ne supporte plus de fumer. La nicotine augmente les perceptions et donc la perception des problèmes. Elle les rend encore plus présents et son effet plaisir n'est plus suffisant pour compenser l'excitation. Alors que beaucoup de personnes essaient d'arrêter la cigarette parce que cette dernière a été à l'origine de maladies graves, d'infirmité ou de décès parmi les proches, d'autres n'en semblent absolument pas influencées. On trouve derrière ces apparences d'anesthésie ou d'indifférence au risque, des identifications et prédictions familiales faites à l'enfant: "Mon enfant, tu es un vrai ' Dupont ' dans la famille tout le monde meurt du cancer ". " Un homme qui ne fume pas n'est pas un homme ". On retrouve les mêmes prédictions avec beaucoup d'autres drogues et comportements à risque. Avec quelques mois de consommation de nicotine, la prise de cigarette précède le besoin. La plupart des consommateurs vont consommer une vingtaine de cigarettes par jour. L'absorption de nicotine sera rythmée par la baisse de l'effet stimulant. La prise de conscience de tous ces mécanismes aide au sevrage. Chacun a sa façon de fumer, Chacun aura sa façon de s'arrêter, il faut savoir la sentir, la reconnaître et la respecter, c'est une démarche intime de rupture. En savoir plus: Comment le tabac agit sur le cerveau
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