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Du danger du cannabisConsidéré souvent comme une drogue douce, le cannabis multiplie par 2,5 les risques d’accident de la route, par 6 s’il est associé à l’alcool. C’est, après la vitesse, la première cause de décès par accident de la route chez les moins de 30 ans. Des traces de THC (le principe actif : tétrahydrocannabinol) sont retrouvées dans 16% des accidents de la route mortels et la baisse des performances dure 10 heures après la prise de cannabis. Il faut savoir que la concentration en THC est 10 fois supérieure dans la résine actuelle que dans la marijuana de 1970. Le THC, outre son effet immédiat, se fixent sur les graisses du cerveau (c’est une huile, elle est lipophile) et va de là être progressivement libéré dans le sang avant son élimination. L’influence d’un joint va donc ainsi durer 3 jours, contrairement aux autres drogues dures et à l’alcool. La dépendance psychique peut apparaître au-delà de 2 joints par semaine, elle est surtout liée au mal être préexistant. En effet, le THC étant un tranquillisant, les consommateurs réguliers sont surtout dépendants du bénéfice qu’ils en tirent, c'est-à-dire de la levée du terrain anxieux. Il est classé dans les produits de soumission. 15% des consommateurs seraient plus exposés aux maladies psychiatriques (attaque de panique, schizophrénie, au minimum amotivation). Cela représente environ 1/3 des motifs d’hospitalisation en psychiatrie, à égalité avec l’alcool. Les personnes présentant des troubles psychiatriques sont très certainement prédisposées, facilement repérables car « se payant des vieux délires quand ils fument ». La consommation de THC aggrave ces états jusqu’à des stades irréversibles relevant du handicap mental sévère définitif et du foyer occupationnel (lieux où l'on place les adultes trop déficitaires pour avoir une vie sociale indépendante. Les éducateurs les occupent toute la journée). Sa consommation, fumée, génère les mêmes troubles des voies aériennes que le tabac : bronchite chronique, asthme, cancers. Le principe actif étant une huile, le risque existe quelque soit la forme utilisée (herbe, résine). Les cancers chez les fumeurs quotidiens apparaissent dès 30 ans, c'est-à-dire 10 ans plus tôt que le tabac.
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