|
[ Accueil ] [ Autres articles ]
Quand on n'y arrive pas ou quand on rechuteLe sevrage tabagique n'est pas toujours simple. On n'arrête pour soi, pas pour les autres. La motivation étant là, si l'arrêt du tabac se passe mal, on n'est pas bien, on est triste, on est énervé, on déprime, c'est que l'on fait partie des 30% de personnes qui font une dépression au sevrage. Dans ce cas là, il est conseillé de consulter prématurément son médecin pour revoir le problème, réévaluer le traitement en y ajoutant parfois temporairement un antidépresseur de préférence stimulant comme l'est le tabac. Le résultat est bon la plupart du temps. Parfois ce type de traitement est mis d’emblée car l’abandon du dernier traitement était à l'évidence pour le médecin un problème de dépression de sevrage. Quand après plusieurs mois ou années, on reprend une cigarette pour faire plaisir ou accompagner un ami, les récepteurs nicotiniques au niveau de cerveau se modifient sous l'effet du tabac. La pulsion revient, puis le besoin et la reprise progressive de l'intoxication est de règle. Le mieux est de ne jamais reconsommer même occasionnellement. Une personne qui a pu se sevrer, ne serait-ce que quelques mois, a toutes les chances de s'arrêter rapidement à condition de se faire aider. Le sevrage est plus court et plus facile, « on connait le chemin ».
|