Le testicule non descendu

 

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Le testicule non descendu



A l'occasion du développement embryologique, le testicule migre d'une position abdominale à une position scrotale (les bourses) en passant par le canal inguinal. Lorsque le testicule n'arrive pas au terme de son voyage, on utilise le terme de testicule non descendu.

Le problème concerne 5% des hommes.
Outre les conséquences esthétiques et psychologiques, cette ectopie diminue la production de spermatozoïdes voire l'empêche (la température du corps est trop élevée pour cette production), il augmente le risque de tumeur testiculaire, et au niveau du canal inguinal le risque de traumatisme du testicule.

Il existe plusieurs sortes d'ectopies :

le testicule ascenseur :

Il représente 50% des cas environ. Il est dû à un réflexe crémastérien trop puissant (les muscles crémastériens servent à monter ou descendre les testicules essentiellement en fonction de la température ambiante et/ou du corps).
Les testicules ascenseurs sont des testicules normaux qui siègent trop haut dans la bourse ou dans le canal inguinal du fait d'un spasme des muscles crémastériens. L'examinateur peut le plus souvent l'amener en position normale en se réchauffant les mains et en calmant l'enfant.
Ils descendent, le plus souvent, spontanément à la puberté.
Aucun traitement n'est nécessaire.

les anomalies anatomiques :

Anomalies du canal inguinal, des vaisseaux trop courts, Anomalie du canal déférent.

les testicules dysgénétiques :

C'est un testicule anormal ne produisant pas les hormones nécessaires à sa descente. Le traitement est le plus souvent chirurgical.

les anomalies endocriniennes :

Par manque d'hormones gonadotrophiques. Dans ce cas, les thérapeutiques hormonales entraînent la migration, mais il peut aussi s'agir d'une anomalie chromosomique avec état intersexué.

le testicule ectopique :

C'est un testicule normal qui s'est égaré lors de la migration : cuisse, autre bourse, pubis, fourreau de la verge, et surtout orifice inguinal externe.

Le traitement :

Le traitement hormonal comprend l'administration d'hormone gonadotrophique chorionique.
Ce traitement médical est en général essayé avant la chirurgie.

La chirurgie (orchidopexie) est réalisée vers 3 ou 4 ans pour conserver toutes les chances de fertilité, cela ne diminue pas les risques de tumeur mais permet une meilleure surveillance.

 

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