Le cancer du testicule

 

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Le cancer du testicule



C'est une tumeur rare (3 cas pour 100 000 individus) mais elle touche préférentiellement des hommes jeunes entre 15 et 35 ans, il est très rare après 50 ans.
Les classes sociales les plus favorisées semblent plus concernées, mais surtout il existe des facteurs favorisants :

* La cryptorchidie (testicule non descendu) : elle multiplie le risque de cancer par 20. Cela explique qu'en cas de testicule non descendu l'abaissement précoce du testicule est conseillé à partir de l'âge de 2 ans; il peut justifier l'exérèse d'un testicule non descendu découvert à l'age adulte.
* L'atrophie testiculaire (non-développement) : quelle qu'en soit la cause (infection, oreillons, traumatisme...).

Les signes d'alarme :

* sensation persistante de pesanteur du testicule
* Découverte d'une tumeur déformant le testicule. Cette tumeur est dure (comme du bois), irrégulière comme bosselée. Elle n'est pas transilluminable contrairement à une hydrocèle (voir notre article sur les maladies des bourses)
* Dans d'autres cas, il s'agira simplement d'un gros testicule, pesant.
* A noter qu'il n'y a pas de douleur, en l'absence de complication (hémorragie dans la tumeur, torsion du testicule). Le testicule est même devenu souvent insensible à la palpation.
* Dans quelques cas, il existe une gynécomastie (augmentation du volume des seins) d'un ou des 2 côtés, ceci est dû à la sécrétion de bêta HCG par la tumeur.

Une tumeur testiculaire chez un sujet jeune doit être considérée, à priori, comme un cancer.

A l'inverse, il ne faut pas prendre une gynécomastie banale de l'adolescent ou une temporaire inégalité de développement de deux testicules prépubères pour un cancer du testicule.
Dans le doute, il faut consulter un médecin qui, au besoin, fera pratiquer une échographie testiculaire, un dosage des marqueurs tumoraux sanguins voire une exploration chirurgicale.

Outre la chirurgie, la radiothérapie et surtout la chimiothérapie ont transformé le pronostic, autrefois effroyable, du cancer du testicule. Le taux de guérison est de 80 à 100% au stade de début et atteint encore 50% au stade métastatique.

 

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