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LA RUBEOLE.La rubéole est une maladie virale qui n'est grave que lorsqu'elle affecte des femmes enceinte. La gravité de l’affection est due à la toxicité du virus sur l’embryon humain, tout particulièrement si l’infection survient lors du 1er trimestre de la grossesse. Elle peut être responsable de malformations multiples chez le bébé. Elle est due à un virus de la famille des rubivirus. L'homme en est le seul réservoir naturel. Les personnes touchées sont contagieuses une semaine avant et une semaine après l’éruption. La contagion se fait par voie aérienne ou par voie transplacentaire (pour l’embryon). Symptômes cliniques. Cette affection, dans la majorité des cas passe inaperçue. Le patient consulte pour une fièvre modérée, inférieure à 39° et des ganglions. Une fois sur deux, une éruption à type de rougeurs d’abord en plaques puis diffuses, uniformes sur l'ensemble du corps, apparaît le lendemain et persiste 3 à 4 jours. Cette éruption n'est pas associée à des démangeaisons. La maladie guérit sans traitement. Les complications. Elles sont exceptionnelles en dehors de la grossesse. Il s’agit de douleurs articulaires, parfois d’encéphalite (atteinte du cerveau). En cas de grossesse, le virus va toucher l’embryon, on parle de rubéole congénitale. La rubéole congénitale. Jusqu’à la 20ème semaine de grossesse, toute infection de la mère par le virus de la rubéole peut contaminer l’embryon. Le résultat de cette contamination sera soit une mort de l’embryon et donc un avortement spontané, soit des malformations multiples (cœur, cerveau et annexes : vue et audition). A la naissance le nourrisson sera encore contagieux pendant 6 mois. Le risque de rubéole congénitale en cas d’infection en début de grossesse est de 20 à 30 %. En France, selon les années, on constate 10 à 40 cas annuels de rubéole congénitale pour 750 000 naissances. La liste des malformations observées est la suivante :
L’agression par le virus sur différents organes persiste à la naissance. On peut observer :
La mortalité est très élevée au cours de la première année de vie (1 décès sur 5 cas), l’avenir psychomoteur est compromis. Le traitement. Le seul traitement efficace est la vaccination. Elle doit être faite chez tout le monde, avant d’être en âge de procréer. Cette vaccination se fait par 2 injections à 3 ans d’intervalle. En cas d’absence d’immunité contre la rubéole chez une femme en âge d’avoir des enfants, il est important de vacciner. La vaccination se fera sous couvert de contraception car c’est une vaccination par virus vivant atténué. Ce virus vivant atténué a également un potentiel malformatif pour l’embryon, il est donc extrêmement important qu’il n’y ait pas de survenue de grossesse dans les semaines qui suivent la vaccination. Le virus de la rubéole étant un virus uniquement véhiculé par l’homme, le jour où toute la population humaine de la planète sera vaccinée, le virus disparaîtra et il n’y aura plus lieu de vacciner.
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