Prise en charge des pédophiles |
|
|
|
[ Accueil ] [ Autres articles ]
Prise en charge des pédophiles- PÉDOPHILIE ET MÉDECINE; La pédophilie et ses prises en charge judiciaires et médicales font malheureusement partie des faits divers sordides et des manchettes récurrentes en terme de mesures dissuasives, d’application de ces mesures et de prises en charge médicales. Il en ressort toujours des débats sur: - que faire? - pourquoi les mesures précédentes n’ont pas été appliquées? - comment respecter les volontés et droits de «l'homme » en terme de soin sans augmenter le nombre de victimes?. Cette situation tient à diverses raisons: - des problèmes de financements, peut-être. - le fait que, juges ou médecins, personne n’est convaincu par l’efficacité de ces mesures, les récidives ne cessent d’alimenter ce doute. En pratique, retenons que la pédophilie n’est pas une maladie, mais un symptôme qui accompagne de nombreux troubles de la personnalité: Parmi les pédophiles, on trouve d’anciens enfants violentés, des personnes intellectuellement déficitaires, ou, à l’inverse de grands pervers, parfois des personnes schizophrènes. Il n’y a donc pas qu’un type de traitement et qu‘un type de prise en charge. L’arsenal thérapeutique comprend un travail psychologique en vue de faire percevoir au pédophile son trouble comportemental et ses causes. Cette reconnaissance fait que certains pédophiles parlent assez librement de leurs déviances , voire de leur passé de pédophile, mais cette prise de conscience et l’acceptation de leurs parts de responsabilité n’a jamais empêcher les récidives. On trouve également la castration chimique qui consiste , avec l’acceptation du patient, à prendre un traitement anti-testostérone, c’est-à-dire anti-hormones mâles. Cela ne marche pas avec tout le monde. Le traitement ne doit pas être oublié. Les mesures dissuasives ont aussi leur importance. Certaines personnes ne commettent pas d’agression sexuelle lorsqu’ils sont dans des pays où les sentences sont dissuasives, mais certaines personnes seulement… Donc rien n’est simple, « la critique est facile l’art est difficile ». Seul l’empilement des mesures est susceptible actuellement de réduire la fréquences de ces violences . Peut-être peut-on envisager d’autres moyens encore, tout aussi incertains. Un blog qui en parle et pour en discuter:
|
