Les parasitoses métropolitaines

Les parasitoses métropolitaines

Plusieurs espèces, surtout taenia saginata et taenia solium. C'est le ver solitaire.
*Taenia saginata : provient de la viande de boeuf contaminée. Les symptômes sont souvent absents parfois douleurs abdominales, diarrhée, amaigrissement, augmentation de l'appétit. Le diagnostic est fait par la découverte d'anneaux mobiles dans les selles, un anneau fait environ 1cm sur 0,5 cm.
*Taenia solium : provient de la viande de porc contaminée, même signes que pour saginata mais les anneaux sont immobiles. Possibilité de dissémination des larves (cysticerques) dans l'organisme donnant divers troubles parfois graves (douleurs musculaires, atteinte de l'oeil et du système nerveux possible).
La prévention repose sur la cuisson suffisante des viandes. Il est rare en France.

La contamination se fait par ingestion d'eau, de légumes crus souillés, par contact avec un chien contaminé. Mouton, boeuf, porc, cheval, lapin, sont des hôtes intermédiaires.
Le parasite envahit les voies biliaires puis il se développe un kyste, appelé hydatique, bourré de parasites, il existe ainsi des kystes hydatiques du foie, du poumon, de l'os.... Le traitement est difficile.
Longtemps sans symptôme, ils peuvent donner un ictère (jaunisse) ou se rompre.

Contamination par ingestion d'oeufs d'ascaris contenus dans de l'eau souillée ou des crudités. Passage par le poumon avant d'être dégluti d'où fièvre et toux puis douleurs abdominales éventuelles, émission de vers dans les selles ou par vomissements, c'est un ver rond strié pouvant atteindre 15 cm. Surtout dans les régions rurales.

ce sont les petits vers des enfants, 1cm de long, très fin. Affection sans gravité, elle se manifeste par des démangeaisons anales, parfois par une vulvo-vaginite chez la petite fille, par des troubles du caractère à type de nervosité, d'insomnie.
Se transmet par les mains souillées par des oeufs pondus sur la marge anale, très résistants la literie et les jouets peuvent être contaminants. Il faut traiter toute la famille, chien compris, et changer la literie et nettoyer les jouets...
Peut provoquer une appendicite.

Infestation par ingestion de poisson cru ou peu cuit, parasité par l'Anisakis.
les poissons en cause sont les poissons à chair blanche des mers froides (hareng, maquereau, morue, thon, merlan, lieu, saumon)
Quelques heures après une ingestion de poisson (cru, mariné ou fumé), apparaissent des douleurs épigastriques intenses à type de crampes avec parfois, nausées, vomissements, diarrhée.

Par ingestion de Trichinella spiralis dans certaines viandes : viandes de cheval, de sanglier, de porc.
Se manifeste d'abord par une diarrhée et des vomissements suivis d'une fièvre à 39, ensuite oedème des paupières supérieures et douleurs musculaires intenses par dissémination du parasite. C'est une affection sérieuse avec possibilité d'atteinte de nombreux organes. La prévention repose sur la cuisson des viandes.

Contamination par de l'eau ou des aliments souillés ou par les « mains sales », il n'y a aucun symptôme ou une diarrhée ou des selles abondantes en « bouse de vache ». Très fréquente, chez l'enfant, elle est responsable de malabsorption intestinale et de retard de croissance.

Envahissement de certains organes par un parasite du chien ou du chat : Toxocara. Les symptômes sont très variés et parfois préoccupants (rétine).

contamination par ingestion de cercaires infestant le cresson sauvage. Après une phase silencieuse de 2-3 mois, apparition d'une atteinte hépatique de type angiocholite (fièvre, jaunisse, douleur sous costale droite), le parasite (la douve) envahissant les canaux biliaires du foie.

est retrouvée chez les sujets pratiquant le jardinage à mains nues (utilisation connue ou non d'engrais humain).
Pénétration du parasite à travers la peau.
Urticaire puis toux, « bronchite » à la phase de migration puis nausées, diarrhée, amaigrissement, à la phase digestive. 50 % des cas sont asymptomatiques. Par contre, risques sévères chez l'immunodéprimé.