Malaise vagal

 

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Malaise vagal


ou syncope vaso-vagale ou syncope neuro-cardiovasculaire

Il s’agit de la cause de malaise syncopal la plus fréquente.

Le malaise vagal est dû à un réflexe neuro-cardiovasculaire (le nerf vague innerve le cœur).
Il associe un ralentissement du rythme cardiaque (bradycardie) confinant parfois à la pause cardiaque, particulièrement spectaculaire, et à une chute de la tension artérielle. Les deux phénomènes conjugués entraînent une diminution brutale d’apport d’oxygène au cerveau d’où sensation de malaise, chute voire réelle perte de connaissance.
Rapidement une autre voie réflexe va relancer le cœur.

Le diagnostic est souvent facile sur des circonstances d'apparition évocatrices:
survenue répétitive,
sujets jeunes et en bonne santé le plus souvent,
station debout prolongée,
atmosphère chaude ou (et) confinée,
après un repas, une émotion, une douleur violente,
à la vue du sang, d’une aiguille, etc…

Le malaise débute par des bâillements, des sueurs, une pâleur d’installation rapide, une respiration ample, souvent des nausées. La syncope suit en général rapidement mais elle n’est pas systématique. La durée du malaise est variable.

Le traitement consiste à s'allonger jambes surélevées dès les premiers signes de malaise.
Si le malaise est prolongé, on injecte en intra-veineux 1/2 mg d'atropine.

On peut rapprocher du malaise vagal d’autres syncopes réflexes :
la syncope lors de la toux (« ictus laryngé » du bronchitique chronique),
la syncope mictionnelle du sujet âgé (en urinant, au lever ou la nuit),
la syncope de certains examens (fibroscopie digestive, ponctions diverses) ou à la suite de douleurs aiguës (colite, gastro-entérite, colique hépatique, etc…)

Parfois le diagnostic n'est pas aussi facile. Un test d'inclinaison (ou tilt-test) positif peut apporter la réponse (à faire en milieu hospitalier).

Prévention des récidives :

-temps de sommeil suffisant.
-repas à heures fixes et pas trop copieux
-éviter les circonstances déclenchantes décrites ci-dessus.
-en cas de syncopes fréquentes on peut proposer un ß-bloquant en traitement continu, ou, en cas d’échec ou de contre-indication, la théophylline ou le disopyramide.

 

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