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Hormonothérapie substitutive dans la ménopause et risque de cancer du sein.Il était vivement préconisé pour les femmes de prendre une hormonothérapie substitutive lors de la ménopause et après. Cela évitait l'ostéoporose et vieillissement prématuré de la peau. Un débat existait depuis plusieurs années sur les risques de cancers mais aussi cardio-vasculaire de cette hormonothérapie. Plus précisément, elle était accusée de favoriser les cancers du sein. Des études précédentes avaient permis de constater que ces cancers étaient pris plus précocement en charge chez les personnes suivies pour hormonothérapie substitutives que chez les autres. Ils étaient donc de meilleur pronostic. Les toutes dernières études ont clairement établi ce risque. Les personnes prenant une hormonothérapie depuis plus de dix encourent un risque accru de cancer gynécologique,en particulier s'il s'agit d'hormones de synthèse. Le résultat de ces études resitue finalement l’hormonothérapie substitutive dans le cadre initial de son indication, en l’occurrence les phénomènes vasomoteurs (bouffées de chaleurs) et la prévention du risque ostéoporotique chez les personnes à haut risque de tassements vertébraux et de fractures précoces du col fémoral (ménopause précoce, corticothérapie prolongée). Ce risque est lié à la perte initiale de calcium dans les premières années de la ménopause. L’hormonothérapie réduit considérablement cette perte en en rendant la perte de calcium osseux moins brutale et plus linéaire. L’usage de confort, de prévention du risque de vieillissement cutané et muqueux ne sont plus des indications à conseiller. En pratique donc, l’hormonothérapie substitutive, si elle est nécessaire, ne doit pas excéder cinq ans de traitement. Elle n’a pour indication que les bouffées de chaleurs et le risque ostéoporotique. Elle ne dispense pas de l’effort physique qui reste un excellent moyen de préserver son capital calcique et sa trame osseuse. Au-delà, il existe d’autres traitements réservés aux personnes ayant eu des tassements vertébraux ou fractures (col du fémur). Ces traitements sont initiés par les rhumatologues. Une perte de taille anormale doit alerter le patient, et peut être un bon motif de consultation Concernant l’ostéoporose, le risque « vieillissement de la peau et des muqueuses», les phénomènes vasomoteurs, la DHEA peut être une alternative intéressante. Il ne semble pas exister d’augmentation du risque cancéreux chez l’homme. D’autres produits existent contre les bouffées de chaleurs, ils dérivent le plus souvent de neuroleptiques et peuvent induire une prise de poids. Lien hormonothérapie substitutive http://afssaps.sante.fr/htm/10/ths/indths.htm Lien DHEA http://agmed.sante.gouv.fr/pdf/5/dhea1.pdf#xml=http://recherche.sante.gouv.fr/search97cgi/s97_cgi?action=View&VdkVgwKey=http%3A%2F%2Fagmed%2Esante%2Egouv%2Efr%2Fpdf%2F5%2Fdhea1%2Epdf&doctype=xml&Collection=afssaps&QueryZip=dhea&
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